La chronologie de l'affaire Santier
L'affaire Santier avait poussé la conférence épiscopale à procéder à des ajustements de son programme de travail. Son président, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, avait annoncé le lancement d'une réflexion pour « des changements dans nos procédures, dans notre façon de les mener comme d'en communiquer les résultats ». Le 14 octobre dernier, Famille Chrétienne révélait que des sanctions avaient été décidées par Rome en octobre 2021 à l'encontre de Mgr Santier, évêque émérite de Créteil, pour des abus commis dans les années 1990. Mais ces faits qui expliquent le départ précipité de l'évêque, et ces mesures sont restés quasi confidentiels. Cette absence de communication a suscité colère et incompréhension chez de nombreux fidèles. A l'issu de la conférence de presse de lundi 7 novembre à Lourdes, la Conférence des évêques de France a mis à disposition la chronologie de l'affaire Santier.
"Ô Mort, où est ta victoire ?" la lettre pastorale des évêques de France sur la fin de vie
Pour contribuer au débat sur la fin de vie, les évêques de France ont écrit une lettre pastorale pour « regarder la mort avec des yeux de chrétien »", à lire et à travailler par les communautés.
Un an après la CIASE, un point d'étape pour l'Église de France
En novembre 2021, l'assemblée plénière était centrée sur le vote des résolutions contre la pédocriminalité dans l'Église, après la publication du rapport de la CIASE. Neuf groupes de travail ont été constitués pour approfondir différentes questions et formuler des propositions à l'assemblée plénière du printemps 2023. Les responsables de ces groupes vont être reçus par les évêques ce lundi 7 novembre pour une matinée en commun. L'occasion d'un point d'étape sur le travail accompli par ces groupes composés de laïcs, de religieux, de diacres, de prêtres et d'évêques, avec souvent la participation de personnes victimes d'abus.
La réforme des structures de la conférence épiscopale
Pas moins de six des temps de travail de cette assemblée sont consacrés au « chemin de transformation » des structures de la CEF. Cette réforme des instances de gouvernance, de décisions et d'actions est nécessaire, explique la CEF, « dans un monde qui change », alors que la précédente réforme date d'il y a 17 ans. Il y a un an, les évêques de France ont décidé de relancer la réflexion. Deux groupes de travail ont reçu la mission de formuler des propositions, d'une part sur les instances comme le conseil permanent, l'assemblée plénière que les évêques veulent vivre différemment ou les conseils épiscopaux jugés trop nombreux ; et d'autre part sur les dix services nationaux. Ils auront en charge de les finaliser pour le printemps 2023.
Deux temps d'échange consacrés à l'application de Traditionis Custodes dans les diocèses de France
Il n'était initialement prévu qu'un seul temps d'échange d'une heure, mais un second temps de travail a été rajouté au programme de cette assemblée plénière. Les évêques réunis à Lourdes ont pu échanger sur l'application pratique dans leur diocèse du Motu proprio Traditionis Custodes du pape François, près d'un an et demi après sa publication, les problèmes rencontrés, les résultats obtenus et le dialogue pastoral avec les fidèles.
Travail sur le ministère laïc
Premier point d'étape après une réflexion en diocèses et en province ecclésiastique. Comme le pape François l'y invitait dans son Motu Proprio Antiquum Ministerium du 11 mai 2021, les évêques de France ont échangé sur « l'instauration d'un ministère laïc, notamment la façon dont positionner ces nouveaux ministères par rapport aux ministères ordonnés et les missions confiées aujourd'hui à des laïcs dans l'Eglise ». L'assemblée a étudié des pistes pour définir « les contours et la formation des hommes et des femmes qui pourraient être appelés lecteur, acolytes et catéchistes en France », indique la CEF.
Message du pape François aux évêques de France
Discours d'ouverture de l'Assemblée plénière