29/12/2021
Les nouvelles d’embarcations de fortune chargées de migrants qui sombrent dans la mer ne cessent de venir de partout, de la Manche, de la Mediterranée, dans l’Atlantique au large du Sénégal. Certains meurent noyés, d’autres de soif... Cette actualité tragique montre combien le franchissement de la mer qui enrichit, au prix de combien de vies perdues, quelques trafiquants cyniques, est dangereux. Pourtant, sur les rives de Tunisie, se pressent toujours de nombreux candidats au départ à la motivation intacte. La réalisatrice Sonia Kichah a été à la rencontre de cette population à Tunis dans le quartier pauvre de Bhar-Hazreg où de nombreux Ivoiriens ont trouvé refuge. Alexis, catholique de 34 ans est « piégé » là depuis déjà 4 ans et veut rejoindre son fils en France. En attendant, il enchaîne des petits boulots. Dans le salon de coiffure africain de « Madame Julie », arrivée à Tunis il y a maintenant 10 ans, les Ivoiriens se retrouvent pour discuter du pays, s’échanger du travail, se faire des nattes, garder les enfants d’une amie, mais aussi se réunir pour organiser le voyage vers l’Europe. A cette perspective, l’espoir et l’inquiétude se mêle à entendre les récits parfois terribles de naufrages. Comment la foi peut-elle venir en aide à cette population déracinée qui s’expose à de grands dangers dans l’espoir d’une vie meilleure ? Alexis met sa confiance dans la prière et sa détermination à traverser cette « Mer bleue » (Bhar-Hazreg) pour atteindre son rêve d’Europe. Une coproduction KTO/LABEL VIDEO 2021 - Réalisée par Sonia Kichah