Journée de mémoire et de prière pour les personnes victimes de violences dans l'Église, le 8 mars 2024

Ce vendredi 8 mars 2024, les catholiques de France sont invités à vivre une Journée de prière et de mémoire pour les personnes victimes de violences, d'agressions sexuelles et d'abus de pouvoir et de conscience au sein de l'Eglise. Plusieurs initiatives sont organisées dans les diocèses et paroisses afin de « faire prendre conscience de la nécessité de prévenir et d’agir pour éviter toutes les situations pastorales et humaines qui peuvent conduire à toutes formes d’abus sur les plus fragiles. » KTO s'associe à cette Journée en vous proposant une programmation spéciale.

En ce vendredi de la troisième semaine du Carême, l'Église nous propose de faire mémoire et de prier pour les victimes de violences dans l'Église. Cette Journée annuelle de mémoire et de prière pour les personnes victimes d’agressions sexuelles, souhaitée par les évêques de France à l’issue de l’Assemblée plénière de mars 2021, répond à l’invitation du pape François à vivre une journée de prière pour les personnes victimes de violences sexuelles et d’abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église. Concrètement, les diocèses, paroisses, groupes de pastorale et mouvements d’Église sont invités à mener des actions entre le dimanche 3 et le dimanche 10 mars 2024.

Le 8 novembre 2021, à la suite du rapport de la CIASE sur les abus sexuels au sein de l'Église, la Conférence des Évêques de France après de nombreuses consultation de victimes, a créé une Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (INIRR). La mission de l'instance dont la présidence a été confiée à Marie Derain de Vaucresson, est nouvelle ; tout doit être inventé. Deux ans après, quel est le bilan de cette initiative sans équivalent ? Qui saisit l'instance et comment répond-elle ? Face à l'ampleur du mal fait aux victimes, face aux vies détruites et à ces drames que rien ne peut modifier, a-t-elle trouvé une voie crédible ? Sait-elle accueillir, écouter comme les victimes en ont besoin ? Peut-elle réparer l'irréparable, ou au moins apaiser, consoler un peu ? En recueillant les paroles de victimes et de personnes engagées dans l'INIRR, ce film, profondément humain, délicat et impartial nous emmène au cœur de ce long processus. Une coproduction KTO/NOMADE production 2023, réalisé par Caroline Puig-Grenetier

Plus d'informations sur la Journée

Didier a été victime il y a 60 ans d'abus de la part d'un religieux. Depuis 2021, il a entamé un chemin avec la Commission Reconnaissance et Réparation (CRR). Créée à la demande de la Conférence des Religieux et Religieuses de France, cette instance a pour mission d'accompagner la reconnaissance et la réparation des violences sexuelles commises par des membres d'institutions religieuses ou d'association de fidèles, alors qu'elles étaient mineures ou majeures en situation de vulnérabilité au moment des faits. Comment cet accompagnement se fait-il ? Quel lien avec la congrégation religieuse concernée ? Reportage à l'occasion de la journée de mémoire et de prière pour les personnes victimes de violences sexuelles dans l'Église ce vendredi 8 mars. Pour en savoir plus : www.reconnaissancereparation.org

Début février 2024, "Fraternité Victimes" a été créée pour venir en aide aux personnes victimes d'abus de tous types dans l'Eglise. L'association sera officiellement lancée ce vendredi 8 mars, lors de la journée de prière et de mémoire pour les personnes victimes de violences, d'agressions sexuelles et d'abus de pouvoir et de conscience au sein de l'Eglise.
Qu'est-ce que "Fraternité Victimes" ? Dans quel contexte s'est créée l'association ? Quelles actions vont être mises en place ?
Trois questions à Mahault de Seze, membre du bureau de l'association "Fraternité Victimes".
Pour contacter "Fraternité Victimes" : www.fraternite-victimes.fr