19/01/2013
"Un peuple de promeneurs", il en est issu et en porte fièrement l’étendard. Ce peuple c’est le peuple Tzigane. Un peuple qui n’a pas toujours bonne réputation, à tort ou à raison parfois, et qui subit dans ses contrées originelles un traitement souvent inhumain. Alexandre Romanès, issu de la grande famille du cirque Bouglione, équilibriste et dresseur, en est un bel exemple de réussite. Il a fondé avec sa femme Délia le "Romanès Cirque Tzigane". Un cirque itinérant qui propose dès le 19 janvier un nouveau spectacle promit à un bel avenir et intitulé "lignes de la main jusqu’au coude !". Une occasion de découvrir la poésie et la magie de ce cirque unique en Europe et de discuter d’un autre projet qui verra le jour en mars 2013 : le Centre Artistique Tzigane, qui a pour ambition de faire émerger les talents artistiques tziganes et de révéler enfin au monde un pan de culture qui a durant des siècles tant inspiré et traversé les frontières internes de l’’Europe. Et en seconde partie d’émission c’est justement son épouse Délia dit "la Terrible" qui rejoint le plateau. A l’époque où ils se sont rencontrés, elle disait la bonne aventure en lisant les lignes de la main. Et depuis, elle est la pierre angulaire du cirque et envoûte les spectateurs par sa voix et ses chants, qui accompagnent chaque soir de spectacle, les différents numéros de cirque. Nul ne peut rester insensible à ses variations passionnées qu’elle écrit et qui traduisent aussi bien les épreuves vécues en Roumanie, que les louanges et prières portées vers Dieu.
