Quand le monde antique est devenu chrétien
In Hoc Signo Vinces, il s’agit de la célèbre phrase tirée du récit de la conversion de l’empereur Constantin, « Par ce signe tu vaincras ». C’est en effet sous son règne, au IV siècle, que l’empire romain s’est peu à peu converti au christianisme, que « le monde antique est devenu chrétien ». Au fil de cette émission, en compagnie d’Hervé Inglebert, professeur d’histoire romaine, et de Paul Mattei, professeur émérite des universités, Christophe Dickès revient sur les véritables retentissements des moments clés de cette période, marquée par deux édits ; celui de Milan en 313 et celui de Thessalonique en 380.
03:17
L'Abside de l'église Saint-Clément
Chef-d’oeuvre de la peinture romane et joyau du Museu Nacional d’Art de Catalunya, cette fresque au symbolisme complexe réalise une interprétation théologique poussée du motif bien connu du Christ en majesté. On y reconnaît d’abord l’architecture habituelle héritée du livre de l’Apocalypse. Le Christ assis est entouré des quatre vivants. Plus bas, une foule l’acclame. Le Christ est celui qui gouverne toute chose. Mais de nombreux détails infléchissent cette première interprétation : la citation de Jean, les vivants qui occupent tout l’espace supérieur, les apôtres entourant la Vierge : Barthélemy et Thomas à gauche, Jean et Jacques à droite. Il faut décrypter ces changements. Entrons dans l’image...
03:22
Frédéric Bouraly "La foi, c'est croire sans preuve"
Ce soir, Bénédicte Delelis reçoit l’inénarrable José, visible sur M6 dans « Scènes de ménages » - Frédéric Bouraly à la ville. Actuellement à l’affiche de la pièce « Les grands enfants », aux côtés d’Éric Laugérias, le comédien a retrouvé le plaisir des planches et du contact direct avec le public. Dans l’écrin du studio de Lumière intérieure, il revient sur son parcours de comédien, les hasards qui l’ont mené jusqu’à la notoriété, mais aussi les fragilités qui l’accompagnent. Avec humour et sincérité, il parle sans détour de ses peurs, de ses doutes, et de ces moments de basculement où la vie vous oblige à changer de cap. Modeste, il évoque aussi les rencontres providentielles qui ont marqué sa route. Au fil de la conversation, se dessine le portrait d’un homme profondément ancré, reconnaissant envers la vie et ceux qui l’ont aidé à grandir.