L'apport théologique du Concile de Nicée
Il y a 1700 ans, l’empereur Constantin convoquait les évêques à Nicée, en Bythinie. Régis Burnet nous propose une approche accessible de cet événement, tantôt présenté comme une querelle de théologiens ou une affaire d’unité politique. Marie-Laure Chaieb, professeur de théologie patristique et Philippe Blaudeau, professeur d’histoire romaine, évoqueront les protagonistes de ce moment clé, où la foi rencontre le pouvoir ; mais également la force de l’action de nommer, en s’attardant ici sur un mot grec, homoousios - « consubstantiel » - devenu central dans le Credo.
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Le prince et le pauvre
Nous croyons que le Prince, le Fils de Dieu, est venu dans le monde en devenant homme, comme s’il se faisait Pauvre, tout en restant Prince. Il est venu pour prendre le péché des hommes, et ça lui a coûté, nous le savons, la mort sur la croix. Mais le côté prince a toujours guidé sa vie de Fils de Dieu. Ultimement, il est resté Prince, dans son abaissement comme dans la victoire de sa Résurrection.
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« Face à la sorcellerie » : Frère Aubin Aguessy
Aubin Aguessy a grandi dans une famille catholique du Bénin. Au cours d’une année blanche - caractérisées par une absence des professeurs à l’école due au non-paiement des enseignants du public - l’adolescent se retrouve cloîtré au foyer où son grand-père tombe malade. À ce moment-là, le jeune béninois se réfugie dans la lecture et les dessins animés. Il y admire la vie des saints et songe à son tour à consacrer sa vie à Dieu. Plus tard, il s’engage chez les Capucins où il trouve l’équilibre entre vie contemplative et action apostolique. Aujourd’hui vicaire épiscopal du diocèse de Dassa-Zoumé, le Frère Aubin Aguessy accompagne de nombreuses personnes confrontées aux pratiques de sorcellerie et d’envoûtement. Son témoignage résonne particulièrement fort alors que ces pratiques occultes connaissent un regain d’intérêt en Occident, notamment en France.