Davy Sardou est ce soir l’invité de Lumière Intérieure : un retour attendu plus de dix ans après sa première venue. On l’a applaudi dans des pièces comme L’Ami du Président ou Au Scalpel, qui témoignent de son attachement au théâtre d’auteur. Il confie une tendresse particulière pour l’univers de Jean Anouilh, dont il a interprété Léocadia, Le Nombril et L’Alouette, des textes qui mêlent grâce, ironie et profondeur. Mais c’est un auteur américain, Bill C. Davis, qui marque un tournant décisif dans sa carrière. En 2014, Davy Sardou reçoit le Molière du comédien dans un second rôle pour son interprétation vibrante de Mark Dolson, un jeune séminariste idéaliste affrontant un prêtre désabusé incarné par Francis Huster. Aujourd’hui, il joue dans une comédie de boulevard, genre qu’il aime tant : « Amis pour la vie », au théâtre de l’Oeuvre aux côté d’Alysson Paradis et de Marie-Ange Casta. Ce soir donc, face à Marie Brette, il évoque son amour du théâtre, un héritage assumé, porté depuis toujours par la présence inspirante de son père, Michel Sardou : « Le père, je crois en sa présence. Le père, c’est l’apaisement ». Père à son tour, Davy parle avec émotion de sa fille Lucie, 11 ans, qu’il considère comme sa lumière. Une rencontre empreinte de justesse, où l’artiste se dévoile dans toute sa profondeur.
La journaliste Marie Brette reçoit en plateau une personnalité et nous donne à voir sa lumière intérieure. Journalistes, chroniqueurs, auteurs, artistes, sportifs livrent leur regard sur le monde, sur la vie, leur ressort intérieur, leur raison de se lever le matin.
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