Cette semaine, La Foi Prise au mot explore les péripéties de l’épisode du Déluge tel que décrit dans la Seconde Épître de Pierre : « Dieu n’a pas épargné non plus l’Ancien Monde, mais il préserva, lors du déluge dont il submergea le monde des impies, Noé, le huitième des survivants, lui qui proclamait la justice ». Ce récit biblique soulève de nombreuses questions intrigantes. Pourquoi Dieu a-t-il choisi de détruire une partie de sa création tout en préservant Noé et sa famille ? Quel est le message véhiculé par l’histoire de Noé ? Par ailleurs, les recherches archéologiques ont depuis plusieurs décennies mis en évidence l’existence de récits très fréquents de déluge dans le Proche-Orient ancien, remontant bien avant la rédaction de la Bible. Cette émission sera l’occasion de nous interroger sur l’influence qu’on pu avoir ces légendes anciennes sur la rédaction des livres bibliques. Si le déluge n’est donc pas un récit historique, il ne cesse pour autant de nous parler. « C’est très probablement un motif qui est né d’une relation de l’homme au milieu naturel dans lequel il vivait. » explique Ilaria Calini, Assyriologue et Archéologue. Au-delà d’un rapport à la nature, ce passage de la Genèse semble également décrire plusieurs états de l’humanité, voir même d’humanités tout court. « Il y a un avant qui est celui des origines où les durées de règnes et de vie sont exponentielles et un après qui nous fait entrer dans notre condition humaine. » explique cette fois Stéphanie Anthonioz, Bibliste, spécialiste du récit du déluge. Retrouvez la suite des explications de nos invitées, dans ce nouveau numéro de la Foi Prise au Mot.
Dans un style simple et direct, des spécialistes, universitaires ou prêtres, dialoguent avec Régis Burnet, bibliste, en apportant des réponses aux questions que nous pouvons nous poser sur la foi, la liturgie, de grandes figures chrétiennes.
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