Nicolas Dupont-Aignan est l’invité de l’émission Face aux chrétiens jeudi 24 mai. Le président de Debout La France réagit au nouveau gouvernement italien et au discours sur les banlieues d’Emmanuel Macron. Rappelant qu’il vient de l’UMP et qu’il a fait alliance avec le Front national lors de la présidentielle, Nicolas Dupont-Aignan "supplie ces deux camps" de faire passer le pays avant les partis. "On doit s’entendre sur un programme commun. La question des personnes viendra après. Occupons-nous d’abord d’un beau programme de gouvernement (...) je ne veux plus qu’on soit majoritaire dans le pays mais qu’un escroquerie comme le macronisme s’empare du pouvoir". Le premier ministre italien est "très bien" juge Nicolas Dupont-Aignan qui assure que les Italiens ne "veulent pas sortir de l’Europe mais veulent réformer l’union européenne." Le souverainiste dénonce cette Europe qui "n’a pas entendu les votes de la France et des Hollandais en 2005", qui a "tué le peuple grec", qui a refusé de "saluer la victoire éclatante d’Orban en Hongrie". Il est temps "d’entendre les avertissements des peuples et de corriger le tir." Nicolas Dupont-Aignan se dit "effaré" par le discours du président de la république sur les banlieues. "1h40 à s’écouter parler sans rien proposer de concret, c’est ne rien comprendre à la situation du pays. Il a déjà oublié les territoires ruraux. Pour les banlieues, il n’y a rien (...) J’ai l’impression d’un président hors-sol et ça m’inquiète".