Florian Philippot, président des Patriotes, est l’invité de l’émission Face aux chrétiens, jeudi 3 mai. Le député européen revient notamment sur les enjeux des européennes en 2019. Les élections européennes de 2019 ne vont "pas se jouer sur 50 nuances de souverainisme" car il "y a eu le Brexit et ça change tout." Le débat sur "une autre Europe est un leurre (...) Le choix va être entre y rester ou en partir" estime Florian Philippot, partisan d’un Frexit, qui rappelle sur ce point la position de Nicolas Dupont-Aignan de ne pas sortir de l’Europe. "Il s’est rapproché de Marine Le Pen, on a presque échangé nos rôles" tacle le président des Patriotes. Commentant les black blocs, le président des Patriotes y voit la conséquence d’un "Etat très affaibli. Quand c’est le cas, ce qui monte, c’est les marges (...) Des jeunes manipulables peuvent tomber dans la radicalité violente". Florian Philippot commente également la situation des migrants au col de l’Echelle dans les Alpes: "C’est le grand n’importe quoi" estime Florian Philippot fustigeant la présence des identitaires et des antifas. "Au milieu il manque quelqu’un, il manque l’Etat. Quand l’Etat est absent il peut y avoir beaucoup de désordre." Florian Philippot estime que le projet de service national universel (SNU) n’est "pas conforme aux promesses de campagne" d’Emmanuel Macron. "Il avait parlé d’une période de 3 à 6 mois, là on est sur un mois et c’est assez flou" estime-t-il. "Il faut qu’il y ait une dimension militaire. Mais ce n’est possible que si on réinvesti dans la défense nationale car on n’a pas la logistique pour accueillir" tous les jeunes. "Il faut mener ce projet sur un quinquennat sinon ce n’est pas jouable" assure le député européen.