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L’ancien Premier ministre est l’invité de « Face aux chrétiens » émission organisée par La Croix, KTO, RCF et Radio Notre Dame. Interrogé sur les premiers mois de présidence Macron, Manuel Valls reconnait que l’actuel président bénéficie d’une « crise de la social-démocratie qui arrive en fin de cycle. C’est un mouvement historique. Le parti socialiste en tant que tel est mort et si son seul slogan est de dire ni Macron, ni Mélenchon, il accélèrera ce phénomène. » Pour Manuel Valls, le clivage n’est plus entre la droite et la gauche, mais « entre le populisme et le progressisme, entre une vision autoritaire de l’exercice du pouvoir et la démocratie. Le populisme est le grand adversaire des démocrates. » Il redit que « la France a besoin des élus et doit s’appuyer sur des corps intermédiaires. » Concernant la réforme de la SNCF, il pense que le gouvernement peut utiliser les ordonnances et qu’il sera « loyal avec la majorité » mais il « souhaite que ces ordonnances soient le fruit d’un dialogue avec les partenaires sociaux. » Il réaffirme qu’il était urgent de voter une loi favorable à l’euthanasie, mais que cela devait se faire dans le respect des différents courants philosophiques et religieux de la société. Président d’une mission parlementaire sur l’avenir de la Nouvelle Calédonie, il dit qu’il souhaite que « La Nouvelle Calédonie reste dans la République française. Il y a un destin commun et une attente très forte d’une présence de la France dans cette région, notamment de l’Australie et de La Nouvelle Zélande. Mais il ne faudra humilier personne. » Interrogé sur la Corse, Manuel Valls se dit « opposé à ce que l’on mentionne la Corse dans la Constitution, car la Corse fait partie du territoire métropolitain et ce serait ouvrir la boîte de pandore car d’autres régions, au nom de leur histoire , pourraient le demander. Nous devons être très attentifs à l’unité du territoire et de la nation. Ne défaisons pas les vieux Etats-nations. »

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