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Aurore Bergé, porte parole du groupe des députés La République en Marche est l’invitée de « Face aux chrétiens », émission organisée par La Croix, KTO, RCF et Radio Notre Dame. Interrogée sur les premiers mois de la présidence Macron elle n’a pas voulu reprendre l’opposition entre progressistes et conservateurs. «Le clivage entre droite et gauche est dépassé et je ne sais pas ce que veut dire le progressisme. La République en Marche introduit une autre forme de politique. Il y a clairement un clivage entre les conservateurs et les libéraux. On peut avoir une double appartenance politique à partir du moment où on rejoint les engagements du Présidents et le contrat passé par Emmanuel Macron avec le pays.» Evoquant la procréation médicalement assistée, Aurore Bergé a rappelé que le Parlement a pris un engagement. «Nous devons réviser les lois de bioéthique avec la PMA et la fin de vie. La PMA, c’est un enjeu d’égalité des droits pour les femmes qu’elles soient homosexuelles ou hétérosexuelles. La PMA n’est pas une ouverture à la GPA qui est d’une autre nature. La GPA fait appel à quelqu’un d’extérieur où il y a une soumission de la femme. J’y suis extrêmement opposée car on commercialise le corps de la femme.» Pour la fin de vie, Aurore Bergé estime que le législateur doit d’abord «être à l’écoute de la communauté médicale». La députée des Yvelines a abordé la question du harcèlement sexiste. « Pour que la parole se libère, il faut que les femmes se sentent écoutées. Il faut un cadre législatif qui permette aux femmes de s’exprimer dans un cadre plus serein que celui des réseaux sociaux, pour pouvoir s’exprimer sans avoir peur de le faire.» Pour elle «la suppression de l’ISF n’est pas un cadeau fait aux riches, c’est un choix d’efficacité. C’est un choix économique. Il y a un impôt inefficace, on le supprime.»

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