En Amérique latine, les patrimoines d’art « colonial », généralement religieux, provenant d’une exceptionnelle rencontre d’ordre culturel et spirituel, ressortissent à une liturgie existentielle, celle de l’être-ensemble-dans-la-durée. Ce qui importe d’un point de vue théorique est la patrimonialisation, plus encore que le patrimoine, c’est-à-dire ce qui fait que les biens sortent du circuit de l’échange et de la marchandisation pour constituer un thesaurus dont il importe de questionner la fonction symbolique, sociale et spirituelle. Attestant de l’ouverture aux autres, les patrimoines d’art « colonial » attestent de l’ouverture à la transcendance et à la vie des âmes.
En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 « pour le rayonnement du savoir et de la foi » - nous parle de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine ou de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales ou de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.
Visiter la page de l'émission