La gestation pour autrui ou GPA est le fait pour une femme dite mère porteuse de mener une grossesse pour le compte de tiers, les parents d’intention, à qui l’enfant sera remis à sa naissance. C’est la fécondation in vitro qui a permis la propagation de la GPA et la création d’un véritable marché dans un certain nombre de pays qui tolèrent ou légalisent cette pratique. En France, à l’instar d’autres pays européens, la GPA est interdite par la loi. L’Eglise la condamne comme contraire à la dignité de la personne humaine, devenu principe à valeur constitutionnelle. La GPA conduit, en effet, à la marchandisation et à la réification du corps de la femme : la location ou le prêt d’utérus est un acte d’aliénation qui transforme la mère porteuse en outil de reproduction ; il en va de même pour l’enfant traité comme un objet de transaction. De plus, la GPA comporte des risques pour l’une et l’autre. L’absence de sanctions spécifiques fragilise la prohibition légale. L’incrimination du recours à la GPA serait un moyen efficace de lutter contre cette pratique sans sanctionner les enfants.
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