Michel Boyancé : La résilience

06/03/2017

L’usage du mot résilience s’est rapidement répandu, essentiellement en raison de sa vulgarisation à partir de travaux en psychiatrie et psychologie clinique des années 1940 et 1950. En France, il s’est vulgarisé un peu plus tard qu’aux Etats-Unis ou au Canada, dans les années 90, mais, paradoxalement sans travaux scientifiques importants qui sont essentiellement nord-américains. Ce mot appartient maintenant au langage courant et interroge notre réflexion sur la personne humaine. Le dernier ouvrage qui fait le point sur les études internationales pluri disciplinaires en sciences humaines et sociales est celui coordonné par le professeur Serban Ionescu, avec qui nous travaillons, paru l’été dernier. Celui-ci récapitule les données expérimentales en montrant que la résilience est universelle, mais qu’il y a des différences quant aux composantes du processus qui y conduit et aux sciences concernées (psychiatrie, psychologie, psychologie sociale, sciences économiques, etc).

Académie Catholique de France

En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 « pour le rayonnement du savoir et de la foi » - nous parle de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine ou de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales ou de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.

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