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C’est un lieu commun de dire que les sciences modernes se sont construites à l’encontre de l’Église ; l’argument massue étant le procès de Galilée. Mon propos sera d’essayer de montrer le contraire. Mais je n’évoquerai pas le cas Galilée (ce sujet, très intéressant en soi, étant un peu l’arbre qui cache la forêt). En effet, avant la grande éclosion de travaux scientifiques de la première moitié du XVII° siècle (avec les grands noms que sont Képler, Descartes, Galilée, le chanoine Gassendi, Pascal, l’abbé Picard, van Helmont, Harvey, etc), les spécialistes, comme par exemple le prix Nobel Georges Charpak, nous rappellent que les premiers frémissements viennent antérieurement d’un concours de circonstances particulières à l’Europe de la Renaissance.
En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 « pour le rayonnement du savoir et de la foi » - nous parle de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine ou de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales ou de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.
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