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Nicolas Sarkozy, ancien président de la République et président du parti "Les Républicains", est l’invité de "Face aux chrétiens" jeudi 24 mars 2016. Sur le dossier de la Cour de cassation, Nicolas Sarkozy se déclare "très serein et déterminé". L’ancien président tient à noter que : "La cour de cassation a annulé la perquisition menée dans ses locaux." Cela ne s’était jamais produit, a-t-il rappelé. Il se déclare "bien habitué à tout cela : on est calomnié, puis après on est blanchi." Car "après 80 heures d’interrogatoires, rien ne peut empêcher la vérité" : "Depuis quatre ans, tous les dossiers montés se sont effondrés." Après sa rencontre privée avec le pape François, N. Sarkozy réaffirme sa conception de la laïcité. "La laïcité n’est pas pour moi une interdiction. Elle est la garantie d’un droit essentiel, celui de croire ou de ne pas croire, le droit de transmettre sa foi ou son éducation religieuse à ses enfants ou de ne rien transmettre. La laïcité est le droit reconnu à chacun d’espérer, ou de refuser cette expérience religieuse. Ce n’est pas parce que nous avons un problème avec le djihadisme que nous devons tout mettre dans le même sac. Nous ne voulons pas l’islam en France mais un islam de France, compatible avec notre culture et notre mode de vie." Considérant que "tout amour hétérosexuel ou homosexuel mérite une reconnaissance sociale", N. Sarkozy confirme qu’il n’abrogerait pas la loi Taubira, qu’il ne veut pas rouvrir ce débat, "qui va fracturer la société française", tout en regrettant la stigmatisation des opposants et la destruction de la politique familiale, et en restant opposé à la GPA. Face à la pédophilie : "Les familles ont le droit à la vérité. Le cardinal Barbarin a compris cela. Ce déferlement de l’actualité qui tombe sur une personne, qui tranche, qui juge, qui exécute et puis qui oublie, est bien éloigné de nos valeurs humanistes."

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