Dans son texte de 1943, Martin Luther, Georges Bernanos s’interroge : « Me serait-il permis de dire pourtant, afin d’être mieux compris par certains lecteurs, que l’Eglise n’a pas besoin de critiques mais d’artistes ? [...] en pleine crise de la poésie, ce qui importe n’est pas de dénoncer les mauvais poètes, ou même de les pendre, c’est d’écrire de beaux vers, de rouvrir les sources sacrées. » A l’occasion de la publication des oeuvres romanesques de Georges Bernanos dans la collection Bibliothèque de la Pléiade, les Mardis des Bernardins proposent de revenir sur ce texte inédit. Comment être responsable de sa foi ? Comment en parler sans oublier de la vivre ? L’écriture est-elle à même de donner cette expérience du sacré ? Avec la participation de : Claire Daudin, écrivain, auteur de Dieu a-t-il besoin de l’écrivain ? Péguy, Bernanos, Mauriac (éditions du Cerf, 2006). En collaboration avec la collection Bibliothèque de la Pléiade, à l’occasion de la sortie des oeuvres romanesques complètes de Georges Bernanos en deux volumes.