Peut-on conjuguer les deux termes ? Sans doute car des dossiers attendent à Rome la béatification de plusieurs acteurs du XXe siècle : Robert Schuman, Alcide de Gasperi, Edmond Michelet... Sont-ils des modèles ? Pour répondre, il faut comprendre d’où vient leur engagement. Nous suivrons ici l’itinéraire d’Edmond Michelet, pour lequel la documentation disponible révèle les principes et les ressorts de l’action. Avec les jeunes de l’Association catholique de la jeunesse française (ACJF), selon la devise " piété, étude, action ", Michelet fut d’abord, en 1921, un patriote admirateur de Péguy " son prophète ", lancé dans l’action éducative et sociale. Dans la crise de l’Action française (1927), il suit le Maritain de Primauté du spirituel qui devient " son docteur ". Il a fallu la montée des totalitarismes, l’expérience de la Résistance et de la déportation pour qu’il entre en politique. Quatre axes permettent dès les années 1930 de mesurer son engagement.
En quelques minutes, un membre de cette Académie - fondée en 2009 « pour le rayonnement du savoir et de la foi » - nous parle de son sujet de prédilection, qu'il s'agisse de médecine ou de sciences de la vie et de l'univers, de sciences humaines et sociales ou de philosophie et de théologie, des arts et des lettres ou encore de droit et de sciences économiques.
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