Au coeur du devoir de vigilance : réconcilier l’éthique, le consommateur et l’entreprise

09/06/2015

Le 24 avril 2013, un immeuble qui abritait plusieurs usines textiles s’est effondré au Bangladesh causant la mort de 1 129 personnes. Dans les décombres, les étiquettes de grandes marques de vêtements européennes et françaises. Deux ans après ce drame, le 30 mars dernier, les députés français adoptent un texte instaurant un « devoir de vigilance » pour les entreprises françaises à l’égard de leurs sous-traitants. Adopté, le texte est toujours bien loin de faire l’unanimité chez les acteurs concernés. Pour les uns, il s’agit d’un texte a minima, pour les autres, d’un texte beaucoup trop flou et dangereux pour la compétitivité. Entreprises multinationales, politiques, ONG, consommateur et citoyens, sommes-nous tous responsables ? Face à la concurrence et devant la globalisation de notre économie et des nouveaux enjeux environnementaux et sociétaux, comment agir et réagir ? Avec la participation de : Guy Aurenche, président du CCFD-Terre Solidaire, avocat honoraire, auteur de « La solidarité, j’y crois ! » ; Danielle Auroi, présidente de la commission des Affaires européennes de l’Assemblée nationale, rapporteure de la proposition de loi sur le devoir de vigilance des entreprises ; Sandra Cossart, responsable du programme « Globalisation et Droits Humains », association Sherpa.