Conscient du dynamisme de l’Eglise en Afrique par rapport à l’Occident, le cardinal Ouédraogo n’en reste pas moins réaliste quant aux nombreux défis auxquels elle doit faire face : annonce de l’Evangile, inculturation, dialogue interreligieux et oecuménisme. C’est pourquoi l’archevêque de Ouagadougou attend davantage de solidarité de la part des nations " nanties " mais aussi de l’Eglise universelle. Il attend aussi un plus grand engagement des chrétiens dans la politique pour apporter la démocratie sur son continent, théâtre de nombreuses guerres civiles, en prenant en compte la dignité de la personne humaine et la promotion du bien commun.