L’exercice de la justice pénale suscite aujourd’hui deux réactions fortement contrastées. La première dénonce une justice trop laxiste où le criminel, resté impuni, récidive dès sa sortie de prison et où la victime est elle-même réprimée. La seconde condamne la sévérité de la justice, la juge répressive, inhumaine et aveugle aux conditions sociales qui favorisent la délinquance. Au-delà de cette traditionnelle opposition, quelles réponses l’autorité judiciaire peut-elle apporter ? Quels comportements la justice doit-elle adopter face à la délinquance ?