« La morale laïque c’est comprendre ce qui est juste, distinguer le bien du mal, c’est aussi des devoirs autant que des droits, des vertus, et surtout des valeurs. Je souhaite pour l’école française un enseignement qui inculquerait aux élèves des notions de morale universelle, fondée sur les idées d’humanité et de raison. » (Vincent Peillon, ministre de l’éducation). La rentrée scolaire 2013, s’ouvre à nouveau sur la lourde question de la morale à l’école. Déjà portée par de précédents gouvernements, et ramenée au premier plan par Vincent Peillon, le retour d’une morale laïque à l’école interroge : Nostalgie ou mystification de l’école traditionnelle, la crise de l’autorité et de l’école trouvera-t-elle son issue dans la morale ? Et si oui de quelle morale parle-t-on? Qui la définit ? Annoncée comme l’élément qui permettra le renouvellement du lien social par le partage de valeurs universelles, la morale laïque peine à trouver sa définition et ses attributs. Selon quels critères, quelles valeurs et quels référentiels, est-il possible d’établir une morale commune ? Aura-t-elle sa place dans les écoles de la République ? Avec : Serge Feneuille, Universitaire et industriel, ancien directeur général du C.N.R.S et d’une grande entreprise internationale ; Alain Finkielkraut, philosophe ; Évelyne Martini, inspectrice d’académie, agrégée de lettres et auteur de Notre école a-t-elle un coeur ? (Bayard, 2011). Débat animé par Christian de Cacqueray, journaliste.