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Pour une science sans foi ni lois

14/02/2012

Au nom d’un matérialisme naïf, les mathématiciens sont parfois mis en demeure de considérer que les lois mathématiques trouvent leurs fondements dans des structures matérielles et, plus particulièrement dans l’organisation et la physiologie cérébrales. À l’inverse, sous prétexte que le vivant, donc le cerveau, est constitué de matière, les biologistes sont supposés mettre la physique et, par-delà, les mathématiques à l’horizon de toute théorie du vivant. Les deux débatteurs s’accordent pour penser que ce qui compte est d’abord de faire de belles mathématiques et de la belle biologie, sans devoir se soumettre aux injonctions idéologiques. Bref, ils défendront l’idée d’une science sans foi ni lois qui donne au sujet et au langage une place de premier plan dans l’acte d’inventer. Avec la participation de Alain Connes, professeur au Collège de France, à l’I.H.E.S. et à l’université de Vanderbilt aux États-Unis, Jacques de Longeaux, co-directeur du département « Sociétés humaines et responsabilité éducative » au Collège des Bernardins, Alain Prochiantz, chercheur en neurobiologie et professeur au Collège de France. Le débat est animé par Catherine Escrive, journaliste et est réalisé en partenariat avec le Collège de France.