Le 22 février, l'Église fête la chaire de saint Pierre. Comme la cathèdre pour un évêque, elle symbolise l'autorité de l'évêque de Rome, successeur de Pierre. Cette célébration est issue d’une tradition antique, attestée à Rome dès le IVème siècle. L'occasion de rendre grâce pour la mission confiée à saint Pierre et à tous ses successeurs, et tout paticulièrement pour Benoît XVI et le pape François.
La chaire de Pierre, insigne relique
Conservée dans un reliquaire au sein de la basilique Saint-Pierre de Rome, juste derrière la tombe de l’apôtre Pierre, cet antique meuble est avant tout « le symbole de la mission que Jésus a confiée à Pierre, en lui indiquant le fondement unique et inattaquable de l’Église », comme le signale le cardinal Angelo Comastri, archiprêtre de la basilique.
Cette oeuvre très ancienne, faite de bois et d'ivoire, est contenue dans un reliquaire comprenant les figures de 4 docteurs de l'Église : Ambroise, Augustin, Athanase, et Jean Chrystostome. C'est au XVIIe siècle que le pape Alexandre VII fait construire le reliquaire et installer la relique à son emplacement actuel.
Une fête d'importance mais peu connue
Traditionnelement cette fête est l'occasion de prier pour le Pape - ou les Papes : « Célébrer la Chaire de Pierre, comme nous le faisons, signifie donc attribuer à celle-ci une profonde signification spirituelle et y reconnaître un signe privilégié de l’amour de Dieu, Pasteur bon et éternel, qui veut rassembler toute son Église et la guider sur la voie du salut. » (Benoît XVI, audience générale du 22 février 2006). Même si la fête est peu connue dans la chrétienté, elle a une grande importance car elle rappelle la charge d'« évêque de Rome » du souverain pontife.
Chaire : Quèsaco ?
Cher... la chanteuse américaine ou le département ? Chère... cette nouvelle voiture ? Chair... de poule ? Non !...