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Tout le monde a lu les pages de Rabelais sur le Frère Jean des Entommeures dans le fameux Gargantua. Dans cette oeuvre majeure de la littérature française, la critique des moines n’est pas feinte. Rabelais ne se contente pas de les critiquer, il les insulte, il les accuse même d’oisiveté, de sottise et d’impiété. Dans la longue histoire de la littérature et plus largement, Rabelais, disons-le, n’est pas isolé. La critique du monde monastique date même depuis plusieurs siècles. Mais qui critique les moines ? Pour quelles raisons ? « La critique est immédiate, dès les premiers temps du monachisme. De manière amusante on retrouve trois grandes critiques, toujours les mêmes, à travers les siècles : l’exigence de s’engager sur un temps trop long, le contre-modèle social d’une vie sans enfants et la trop grande liberté des moines vis-à-vis des cadres normaux de la société et du pouvoir », explique Philippe Martin, Professeur d’histoire moderne à l’Université Lumière Lyon 2. « La question de l’utilité sociale du moine est très importante tout au long de l’histoire du monachisme. Elle va irriguer toutes les problématiques religieuses des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècle », ajoute Fabienne Henryot, Maître de Conférences à l’Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques.

Au risque de l’histoire

Le journaliste Christophe Dickès, et ses invités se penchent sur des moments-clés de l'Histoire de l'Eglise, pour en exposer, de manière aussi claire que précise, les enjeux et les faits.

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