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L’Eglise et le communisme

15/06/2023

On pourrait croire que l’Église a toujours adopté une attitude hostile vis-à-vis du communisme. En effet, les condamnations officielles par le Saint-Siège ne manquent pas, et ce, dès le XIXe siècle. Pourtant, en février 1917, alors que la Russie est en proie au mouvement révolutionnaire qui changera radicalement son histoire, les réactions jusqu’au plus haut sommet de l’Église sont loin d’être alarmistes. Le cardinal Gasparri, numéro deux du Saint-Siège qualifie même de « providentiel » la prise de pouvoir par les bolcheviques, espérant une amélioration radicale de la situation des catholiques en Russie. Comment comprendre une telle réaction face à ce qui allait devenir l’un des pires régimes totalitaires de l’histoire ? « Dans l’Eglise, on ne fait pas beaucoup la différence entre socialisme, libéralisme et communisme qui sont tous jugés comme des idéologies anti-chrétiennes, fruits de la modernité et de la Révolution française. » nous explique Philippe Chenaux, spécialiste de l’histoire de l’Église moderne et contemporaine. Ce n’est donc que progressivement que l’Église prend la mesure du caractère universaliste de l’idéal communiste. « À partir des années 30, le communisme est véritablement perçu comme un danger mondial, ce que l’on appelait la croisade des « sans Dieu » » ajoute le Professeur Chenaux. Retrouvez l’ensemble des analyses de l’invité de Christophe Dickès dans ce nouveau numéro d’Au Risque de l’Histoire.

Au risque de l’histoire

Le journaliste Christophe Dickès, et ses invités se penchent sur des moments-clés de l'Histoire de l'Eglise, pour en exposer, de manière aussi claire que précise, les enjeux et les faits.

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