L’Église de François: Pauvre, oecuménique, fraternelle

05/04/2020

L’Église au cours des siècles demeure le petit reste, ce petit troupeau que le Seigneur agrège et envoie avec des moyens pauvres pour une mission démesurée. La situation de pénurie qu’elle subit n’est pas pour elle une mauvaise passe temporaire à surmonter mais plutôt sa condition d’existence et comme son élément et son lot. Or l’Église pauvre doit devenir aussi l’Église des pauvres et pour ce faire elle est appelé à être toujours mieux la famille des sans-familles. C’est dire combien elle doit être fraternelle ! Qu’il est bon pour des frères de vivre ensemble et d’être unis dans la grande famille des chrétiens ! Hélas ! Comme beaucoup de familles humaines, l’Église connaît des blessures que les efforts oecuméniques s’évertuent à guérir. Avec François d’Assise nous recevons la mission de réparer la Maison du Seigneur. L’époux de Dame pauvreté s’est acquitté de cette tâche par le dénuement et le choix résolu de l’obéissance aux pasteurs légitimes. C’est ainsi que sous la conduite de notre pape François nous appelons de nos voeux une Église qui soit comme un hôpital de campagne, une oasis bienfaisante de miséricorde.