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Le pape François a invité la Roumanie à ne pas oublier son âme et son coeur, au premier jour de sa visite, ce vendredi 31 mai 2019. Depuis la chute de la dictature communiste il y a 30 ans, le pays travaille durement à son projet démocratique et au développement économique, au risque d’être envahi par le « pouvoir des centres de la haute finance » et perdre la conscience du bien commun et de la centralité de la personne humaine. Les Eglises chrétiennes peuvent aider à retrouver l’âme du peuple, a expliqué le pape. C’est dans cet esprit qu’il a entretenu les relations avec l’Eglise orthodoxe, majoritaire en Roumanie. Retour sur ce message fort, avec les envoyés spéciaux de KTO en Roumanie.
Sur le thème « Cheminons ensemble », le pape François se rend en Roumanie du 31 mai au 2 juin. Ce pays orthodoxe de 21 millions d’habitants compte 6% de catholiques. Influente et nombreuse avant l’arrivée du communisme l’Église gréco-catholique fidèle à Rome ne représente plus qu’une toute petite minorité. Pourtant leur rattachement forcé à l’Église orthodoxe de 1948 à 1989 ne s’est pas fait sans résistance. Tout en rappelant le caractère œcuménique de son voyage apostolique, le Saint-Père ne manquera pas de béatifier sept évêques morts en martyrs pendant cette période de persécution. Une façon de rappeler la vocation de ce pays d’Europe centrale et méridionale, pont entre l’Occident et l’Orient.
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