Contenu sponsorisé terralto

Visite du Pape à Loppiano (Italie) : rencontre de la communauté des Focolari

10/05/2018

Loppiano: le Pape prône «une civilisation de l’alliance» Cette communauté italienne fondée par Chiara Lubich en 1944 attendait beaucoup de cette visite, la première d’un Pape. Devant un parterre de laïcs consacrés, familles, religieux et prêtres, de langues et de cultures diverses, le Pape François a rendu hommage à la vitalité de cette communauté «pionnière», installée non loin de Florence. Vivre avec l’esprit des premiers chrétiens François a commencé son discours en rappelant deux qualités fondamentales à tout mode de vie chrétien : la parrhesia et l’hypomoné. Deux termes grecs évoqués dans la Lettre aux Hébreux qui signifient respectivement la franchise et la persévérance. Cette même Lettre aux Hébreux qui, selon le Pape, ne doit cesser de nous rappeler «ces premiers jours» du christianisme. Car ce sont précisément ces jours premiers qui ont motivé Chiara Lubich, la fondatrice des Focolari, au lendemain de la guerre, à façonner ce projet de ville-citadelle spirituelle au beau milieu de la Toscane. «Le charisme de l’unité» comme objectif Faisant allusion à la multitude de villes ayant essaimé partout dans le monde sur le modèle de Loppiano, le Pape a loué «l’harmonie avec le concile Vatican II et le charisme de l’unité» à la racine de l’esprit de ces villes. «Le charisme de l’unité est un stimulant providentiel et une aide puissante pour vivre la mystique évangélique», a déclaré François, ajoutant qu’il était nécessaire à la construction «d’une alliance des civilisations autant qu’une civilisation globale de l’alliance». Un lieu empreint de synodalité De fait, à Loppiano, «nous vivons l’expérience de marcher ensemble, dans un style synodal. Il n’y a pas de périphéries à Loppiano», a-t-il poursuivi, répondant à une question sur la construction d’une ville-école où chacun apprend les uns des autres. «Loppiano est une ville ouverte, une ville en sortie». Créativité et fidélité L’histoire de Loppiano n’est que le début, a affirmé le Saint-Père, elle est une petite graine plantée dans les sillons de l’histoire, nourrie d’humilité, d’ouverture, de synergie et d’une capacité à prendre des risques. Acclamé, François a fini par louer la fidélité créative des membres des Focolari: «être fidèle à l’inspiration originelle et être ouvert au souffle de l’Esprit Saint pour entreprendre courageusement les nouvelles voies qu’il suggère. Et ce, en vue d’un meilleur discernement communautaire au service de l’Église et de la société», a-t-il conclu.