La question de la condition féminine est relativement neuve dans la mesure où elle commence à intéresser la société à partir de l’après-guerre. Si les expressions du féminisme récent sont parfois radicales, elles manifestent un discours à l’origine légitime sur l’épanouissement de la femme, longtemps absent dans la société. Dans l’Eglise aussi les choses ont changé. Le message biblique a souvent fait l’objet de mauvaises interprétations, aussi bien par ses défenseurs que par ses détracteurs. Si ce message biblique insiste sur la différence, le "gender" ou le féminisme radical en revanche prônent l’indifférenciation la plus totale. Mais l’écueil réside aussi dans l’idée d’une différence hiérarchique, présentant la femme comme une version inachevée de l’homme... Comment alors définir la femme ? En s’appuyant sur une lecture plus rigoureuse des textes bibliques qui permet de comprendre que l’anthropologie chrétienne n’est pas une menace pour la femme, mais au contraire le garant ultime de sa dignité. Les intervenants de cette soirée-débat vont jusqu’à poser l’idée de la femme comme « avenir de l’Eglise ». Enregistrée au Centre Sèvres à l’occasion de la publication de deux numéros des revues jésuites : Christus, « Une spiritualité au féminin » et Etudes, le hors-série : « Quelle place pour les femmes ? ». Avec Patrick Goujon sj, Anne-Marie Pelletier, Lucetta Scaraffia, Agata Zielinski, François Euvé sj et Rémi de Maindreville sj. Conférence donnée au Centre Sèvres le 10 octobre 2017.
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