Le pape François se rend ce dimanche à l’Aquila dans le centre de l'Italie, région meurtrie par un séisme en 2009. Il a célébréla messe et le grand pardon instauré en 1294 par le pape Célestin V, qui marqua l’histoire de l’Eglise par sa renonciation à la charge pontificale.
Le matin, il a visité en privé la cathédrale de l’Aquila. La façade de cette cathédrale consacrée à saint Maxime d'Aveia et à saint Georges a été restaurée, mais l’intérieur est toujours en état de délabrement depuis le séisme de 2009. Sur le parvis, le pape François a échangé avec des familles de victimes, les autorités et les habitants. En avril 2009, un tremblement de terre, dont une secousse de magnitude 6,3 a fait plus de 300 morts et un millier de blessés.
Le pape François a célébré la messe en la basilique Sainte-Marie de Collemaggio et a ouvert la Porte sainte.
Le pardon célestinien, une tradition qui remonte au XIIIe siècle
Ce rite est l’un des moments-clés du « pardon célestinien », célébré en cette fin août à l’Aquila. Les pèlerins partent en procession dans les Abruzzes, qui passent par l’Hôtel de ville et jusqu’à la basilique de Collemaggio. Premier pape à ouvrir la Porte sainte de la basilique depuis Célestin V, le pape François a prolongé exceptionnellement le pardon célestinien sur une année. Jusqu'au 29 août 2023, il sera possible d'obtenir une indulgence plénière.
Cette tradition remonte au pape Célestin V, qui par une bulle de pardon, permit de donner une indulgence plénière. Dans la basilique se trouve la tombe de Célestin V, premier pape à avoir renoncé. En 2009, l’Unesco a inscrit ce jubilé comme patrimoine culturelle immatériel.
Benoît XVI a vénéré à deux reprises la chasse de saint Célestin V, qui est restée intacte, malgré l'effondrement de la cathédrale. En 2009, il avait remis le pallium qu'il portait lors de la messe d'inauguration de son pontificat.