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Penser la bioéthique : nos gènes nous appartiennent-ils ?

Publié le 24/09/2019

L'examen du projet de loi bioéthique débute ce mardi 24 septembre à l'Assemblée nationale. Les débats se poursuivront jusqu'au 9 octobre prochain. Plus de 2600 amendements ont été déposés.
Parmi les changements envisagés dans la loi, il n'y a pas que l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. Manipulations génétiques, recherches sur l'embryon, séquençage ADN : d'autres questions médicales sensibles soulèvent des réflexions sur l'indisponibilité du corps humain et ses conséquences. C'est le thème abordé dans Penser la Bioéthique, débat diffusé ce 24 septembre à 20H40 sur KTO, en partenariat avec l'Académie Catholique de France (ACF).

L'indisponibilité du corps humain est une "expression qui signifie que le corps humain n'est pas une chose pouvant faire l'objet d'un contrat ou d'une convention, ce qui pose des limites à sa libre disposition." En 2018, un groupe d'experts interdisciplinaires membres de l'ACF publiait une déclaration sur l'indisponibilité du corps humain.
Nos gènes nous appartiennent-ils ? Peut-on définir une éthique de corps ? Le principe de dignité humaine et de non-marchandisation du corps humain sont-ils des droits intangibles ? Retrouvez les éclairages d'Yvonne Flour, professeur émérite de Droit à l'Université Paris 1, du Père Thierry Magnin, secrétaire général de la Conférence des Évêques de France et de Nicolas Aumonier, agrégé de philosophie et maître de conférences en Histoire et Philosophie des Sciences à l'Université de Grenoble. Un débat animé par Priscillia de Selve. 

Hors-Série, Penser la bioéthique, diffusé le mardi 24 septembre 2019 à 20H40 et à revoir ensuite ici.