Ce vendredi 4 mars, consistoire ordinaire public pour la canonisation de trois bienheureux

Publié le 03/03/2022

Vendredi 4 mars, le pape François préside un consistoire ordinaire public pour la canonisation de trois bienheureux. La canonisation de Titus Brandsma, Marie de Jésus et une religieuse française Marie Rivier aura lieu le 15 mai, aux côtés de sept autres futurs canonisés, dont  Charles de Foucauld et César de Bus.

 

 

Les bienheureux concernés sont :

  • Titus Brandsma (1881-1942), prêtre néerlandais profès de l'Ordre des Carmes, journaliste, mort martyr au camp de concentration Dachau

Ordonné prêtre en 1905, il est envoyé à Rome pour suivre des cours à l'Université pontificale grégorienne. À son retour aux Pays-Bas, il enseigne la philosophie et les mathématiques au lycée carmélite d'Oss. Il commence à collaborer pour plusieurs titres de journaux catholiques. En 1935, l'évêque d'Utrecht le nomme assistant ecclésiastique de l'association des journalistes catholiques du pays, qui représente une trentaine de journaux à l'époque. En pleine montée du nazisme, le père Titus enseigne à l'université : dans des cours sur l'idéologie nazie, il dénonce la déformation idéologique, l'approche païenne et anti-humaine du nazisme. Arrêté en janvier 1942, il est d'abord emmené en prison avant d'être transféré au camp de concentration de Dachau en juin 1942. Pendant cette période, il écrit sur la vie de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus. L'infirmier qui l'a tué s'est par la suite converti et a témoigné au procès en béatification du père Titus Brandsma.

  • Marie Rivier (1768-1838), religieuse française, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie

Née à Montpezat-sous-Bauzon, dans le diocèse de Viviers, une chute la handicape alors qu’elle a moins de deux ans. Elle se tourne vers Marie et fonde à 18 ans une école pour annoncer aux jeunes filles Jésus Christ, avec une formation humaine et chrétienne. En 1796, elle fonde la Congrégation des Sœurs de la Présentation de Marie. Elle ouvre plusieurs écoles pour jeunes filles et garçons qui accueillent tant des orphelins que des nobles, des catholiques et des protestants. À sa mort en 1838, elle aura fondé 141 écoles dans 14 diocèses.

  • Marie de Jésus (1852-1923), religieuse italienne, fondatrice de la Congrégation des Sœurs Capucines de l'Immaculée de Lourdes

Avec le curé de la paroisse de Cinisi en Sicile, elle fonde une œuvre d’inspiration franciscaine. En 1887, avec plusieurs jeunes, elles prennent l’habit tertiaire régulier et commencent un apostolat de visite et service aux pauvres et aux malades. Elles fondent un orphelinat et un internat. L’Ordre des Frères Mineurs Capucins leur accorde un décret d’agrégation. Pendant la Première Guerre mondiale, Marie de Jésus éprouve de nombreuses difficultés. Faute de moyen, elle doit fermer le noviciat. Le 24 janvier 1923, l’archevêque ordonne la réouverture du noviciat et la Congrégation est érigée en institut de droit diocésain. Trois jours plus tard, le 27 janvier, Marie de Jésus décède.