Qu’est devenu le progrès ?

09/10/2012

On ne l’arrête pas, dit-on. Mais si le progrès s’arrêtait tout seul par faute de gens qui y croient encore, ou parce que beaucoup ont pris conscience du prix à payer ? Puisque le christianisme a sa part de responsabilité dans la naissance de l’idée de progrès, il faut que les chrétiens en prennent une vue démystifiée, en mesurent les conquêtes et les coûts, distinguent les domaines où l’on peut espérer avancer, ceux où il vaudrait mieux reculer, et ceux dans lesquels la notion de progrès n’a guère de sens, bien qu’elle demeure décisive pour le destin de nos sociétés. Quelles significations attribuer à ce vocable ambigu, voire dangereux, mais incontournable ? Avec la participation de : Mgr Philippe Bordeyne, théologien, recteur de l’Institut Catholique de Paris ; Chantal Delsol, philosophe, membre de l’Académie des sciences morales et politiques ; Michel Morange, professeur de biologie, directeur du Centre Cavailles d’histoire et de philosophie des sciences de l’ENS.