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Augustin de Romanet a été directeur général de la Caisse des dépôts et consignations de mars 2007 à mars 2012. Un quinquennat donc, au sein de cette institution publique qui est le bras armé financier de l’État et qui gère l’épargne liquide des français en le transformant en investissements de long terme. Un mandat qu’il aurait souhaité poursuivre mais le chef de l’État en a décidé autrement. Énarque, il a largement roulé sa bosse, dans l’ombre, au sein des Ministères de l’Économie et des Finances et à l’Élysée sous l’ère Chirac. À l’heure du bilan, il se projette toujours dans l’avenir et dit « Non aux 30 douloureuses ! » dans un livre qu’il vient de sortir chez Plon, un appel, un cri du coeur pour que les crises financières ne plongent la France dans le marasme économique et dans la résignation. Plus qu’un projet, un devoir, pour ce catholique pratiquant qui ne cache pas ses convictions et qui suit de près la doctrine sociale de l’Église. Pour lui il faut « redonner à l’état son rôle de stratège » pour « créer les conditions de croissance de demain ».
VIP est un tête à tête de 52 minutes présenté par Emmanuelle Dancourt, qui reçoit une célébrité et l’interroge sur ses ressorts intérieurs… Une conversation intime et spirituelle.
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